MENA José
GM José Mena est célèbre aux Philippines pour avoir relevé tout les défis et combats de rue depuis 1934, et son expérience du combat se base sur les duels.
Ce monsieur de 84 ans a traversé plusieurs guerres, l’occupations japonaise et 30 ans de dictature. Il est le descendant d'une lignée de maîtres d'escrime de la province de Ilo-Ilo et doit sa survie à son art du combat. Grand Master Mena aimait à rappeler qu'il n'a eu qu'un seul professeur: son père.
Alors âgé de 17 ans il est pris en otage par des pirates musulmans du sud des Philippines, dans la mer de Sulu. A cette époque, cette partie des Philippines échappe totalement au controle des autorités, les îles de la mer de Sulu sont sous la coupe de seigneurs de guerre, organisés sous la forme de Sultanats. Il est vendu à un Ssultan qui découvre ces capacités de combattant. La tradition veut que chaque nouvelle lune un tournoi de type gladiateur soit organisé; chaque sultan envoyant des combattants pour le représenter.
Les combats à la machette se font dans une arène et les paris sont la règle. Les lames des « barong » (le sabre des musulmans du sud), sont enduites de venin de cobra, de manière à rendre les combats plus spectaculaires. José Mena n'a plus le choix: combattre ou être exécuté. Durant toute sa captivité, il devra tuer ces adversaires pour rester en vie, dans des combat à mort au Barong avant d'être déclaré vainqueur et de recevoir sa part d'or et de bijoux.
Il est traité en héros et reçoit le titre de datu (chef de guerre), mais reste sous étroite surveillance et ce n'est que partie remise car la prochaine lune approche. Après plus d’un an de captivité, il parvient finalement à s'échapper en volant un bateau pour ne plus avoir à remettre sa vie en jeux. Ce type d'expérience forge le caractère et influence forcement son approche des techniques de combat.
Curieux, il étudie la boxe anglaise, le karaté et le ju-jitsu, combat contre des pratiquants de kendo pour mesurer et perfectionner son art. En plus d’être un combattant, GM Mena est un ingénieur et cela lui permettra de systématiser son art de l’Arnis, d’élaborer des formes pédagogiques et de classifier les techniques. Sa connaissance parfaite de l’anglais lui permet de former de nombreux étudiants étrangers.
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